Avec la fin annoncée des privilèges fiscaux accordés au diesel, un long combat des écologistes vient de se concrétiser.

Depuis 1996, année du vote de la loi sur l’air, nous dénonçons inlassablement les effets désastreux du diesel sur la santé. Deux décennies, donc, pour que les pouvoirs publics réagissent enfin face au scandale sanitaire de la pollution de l’air, responsable de 42000 morts prématurés par an.

La décision du gouvernement, même tardive, est en ce sens la première pierre de l’écroulement d’un édifice : celui d’un carburant cancérigène longtemps choyé par nos pouvoirs publics. C’est le premier pas vers l’interdiction de cette motorisation en France, comme je le réclame, d’ici dix ans.

Il faudra aller plus loin en engageant une véritable transition écologique de la mobilité pour développer massivement les transports en commun et les modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle. Cela passera notamment par des aides accrues aux particuliers et aux professionnels pour les aider à se doter de véhicules non polluants.

Sur fond de scandale Volkswagen, je me félicite de cette avancée. Vous pouvez d’ailleurs toujours signer la pétition proposée par nos députés européens, pour demander une enquête européenne sur les fraudes à la pollution.

Le combat continue !

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV