Neuf mois après le début de la contestation citoyenne en Algérie, le mouvement dit « Hirak » ne s’essouffle pas. Bien au contraire, il s’amplifie et porte toujours comme revendication le changement radical du système politique.

En France, la diaspora algérienne, la plus importante au monde, ne pouvait rester insensible à ce qu’il se passe en Algérie. Des rassemblements s’organisent tous les dimanches depuis le début des manifestations en février. 

En Algérie, la vague populaire a provoqué la chute du gouvernement Bouteflika le 2 avril 2019 et l’annulation des scrutins présidentiels du 18 avril et du 4 juillet 2019. Pour les Algérien-nes, l’étape suivante consiste à changer l’ensemble du « système » au pouvoir et à mettre en place des institutions de transition.

Mardi 29 octobre, les manifestants demandaient que les élections prévues le 12 décembre ne soient pas organisées par l’armée, qui dirige de facto le pays, mais par une large coalition, afin de s’assurer qu’elles soient véritablement libres et démocratiques. À défaut, les Algérien-nes descendu-es dans la rue annonçaient le boycott de ces élections pour lesquelles 22 candidatures ont été enregistrées, dont celles de deux ex-Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Europe Écologie – Les Verts soutient le mouvement d’émancipation des Algérien-nes et souhaite la mise en place d’un gouvernement de transition de large coalition qui aura pour tâche d’organiser un processus démocratique, indispensable pour la stabilité de l’Algérie et du Maghreb.

Photo ©Bachounda