Le jeudi 9 février, a été examinée à l’Assemblée nationale une proposition de loi du groupe socialiste sur la restauration universitaire dont l’objectif était d’entériner et d’élargir le dispositif de repas à 1 euro pour tou·te·s les étudiant·es. Cette mesure exceptionnelle mise en place pendant la crise sanitaire pour les boursières et les boursiers, avait été reconduite jusqu’à présent. D’une très courte majorité, l’Assemblée nationale a rejeté cette mesure sociale  urgente.

Le texte proposait une modification du Code de l’éducation pour passer la tarification sociale de la restauration universitaire de 3,30 euros à 1 euro et permettre son élargissement à l’ensemble des étudiant·es.

Face aux revendications des organisations étudiantes qui n’ont de cesse de dénoncer la grande précarité qui frappe la jeunesse, le repas à 1 euro pour toutes et tous aurait été un premier pas. Depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir,  aucune mesure concrète n’a été mise en oeuvre pour améliorer les conditions de vie des étudiant·es. Plus inquiétant encore ; le budget de l’État investi dans l’enseignement supérieur par usager·e est en baisse depuis six ans.

En refusant de permettre à l’ensemble des étudiant.e.s d’accéder à des repas complets à 1 euro, les parlementaires Renaissance et Les Républicains ont réaffirmé leur mépris de la jeunesse. Alors que 43% des étudiant.e.s ont renoncé à un repas pour des raisons financières en 2020, EELV appelle au contraire à des mesures sociales fortes en faveur des jeunes.

Nous continuerons à soutenir les organisations étudiantes qui luttent contre la précarité. 

C’est à leurs côtés que nous rappelons que le service public de la vie étudiante est le meilleur outil pour permettre à toutes et tous de vivre et d’étudier dans des conditions dignes, il faut lui en donner les moyens.