Suite à plus de 9 mois de blocus du corridor de Latchine, l’Azerbaïdjan a attaqué le Haut Karabakh pour forcer les séparatistes à entamer des pourparlers. L’intensification de ce conflit a des conséquences humaines dramatiques. Depuis des mois, le risque d’épuration ethnique pèse sur les populations arméniennes dont la sécurité doit être assurée.

Le leader azerbaïdjanais Ilham Aliyev a profité de la passivité des forces russes d’interposition et de la décision d’Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, d’augmenter massivement les importations en gaz azerbaïdjanais. 

Dans ce contexte :

  • EELV condamne cette attaque criminelle qui touche de manière grave des civils. 
  • EELV dénonce le régime dictatorial azerbaïdjanais qui menace la sécurité des arménien·ne·s dont le destin ne doit ni être la mort, ni l’exil forcé, ni la répression.
  • EELV appelle les organisations internationales et les parties au conflit à veiller à ce qu’à l’avenir aucun crime contre l’humanité ne soit commis dans la région, avec une vigilance particulière sur le risque d’épuration ethnique à l’encontre des arménien·ne·s.
  • EELV s’interroge sur le manque de réaction des puissances garantes des accords passés et s’oppose aux politiques européennes et nationales visant à se rendre dépendant envers des États belliqueux ne respectant ni le droit international ni les droits humains. 
  • EELV demande à ce que tout soit mis en œuvre lors des négociations ouvertes ce jeudi en Azerbaïdjan pour obtenir la démilitarisation du territoire du Haut Karabakh, sous garantie internationale ainsi que la liberté de circulation et le respect des droits de celles et ceux qui y vivent.

Sophie Bussière et Aminata Niakaté, porte-parole
La commission transnationale EELV