Depuis son expulsion en France par l’Etat d’Israël le 22 décembre 2022, l’avocat franco-palestinien, Salah Hamouri fait l’objet d’une campagne d’intimidation et de calomnie de la part d’associations communautaires défendant la politique coloniale israélienne et visant à empêcher ses prises de parole publique. 

Après l’annulation de sa participation à une initiative organisée par la Mairie de Lyon en février dernier sous la pression de ces associations, un nouvel incident est survenu ces derniers jours. 

La mardi 18 avril, alors qu’il était invité par l’AFPS ( avec le soutien de l’ACAT, de la LDH, du MRAP, de l’UJFP et d’Amnesty international) à intervenir  à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), une dizaine de militant.e.s de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), ont perturbé la tenue de la réunion.

Cette opération n’a pu être stoppée que par l’intervention du service de sécurité de l’EHESS et des militant.e.s présents sur place. Après l’expulsion des perturbateurs, la réunion s’est déroulée sans autre incident en présence d’une centaine de participant.e.s. 

Suite à ce triste événement, la campagne lancée sur les réseaux sociaux démontre une volonté évidente de nuire personnellement à Salah HAMOURI en relayant les allégations mensongères du gouvernement israélien afin de délégitimer sa parole. 

EELV tient à renouveler son soutien plein et entier à Salah Hamouri, qui comme chaque individu a le droit de s’exprimer librement et ce en toutes circonstances. 

EELV rappelle son attachement à la liberté d’expression et condamne les menaces, pressions et tentatives d’intimidation de certaines associations visant à empêcher toute forme de critique de la politique israélienne. 

EELV regrette le mode d’intervention choisi par l’UEJF pour empêcher la tenue de cette réunion et rappelle l’importance de pouvoir débattre pacifiquement de tous les sujets mêmes les plus complexes. 

Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
La commission Transnationale d’EELV