Considérants

Permettre à tou.te.s de vivre dignement et en harmonie est la base du projet écologiste porté par notre mouvement depuis ses débuts. Cette volonté, inscrite dans nos textes de référence comme celui des Verts Mondiaux, se traduit naturellement par des valeurs antiracistes. Pourtant, force est de constater que le contexte social et politique actuel dans notre pays, mais aussi celui de la scène internationale, où les paroles et actes racistes sont de plus en plus banalisés, demandent que notre parti en fasse bien plus et se fasse clairement entendre.

Notre parti a une tradition de soutien aux luttes antiracistes, notamment localement ou de militantisme de certain.e.s adhérent.e.s dans des associations sur le sujet, mais nous n’avons pas encore développé un arsenal politique complet. Face au contexte, nous avons le besoin absolu de mettre en forme une doctrine et un discours antiraciste des écologistes.

Nous constatons une envie d’avancer dans ce sens et des frémissements vers une prise de parole publique de plus en plus affirmée sur les problématiques du racisme, concrétisée par l’augmentation de communiqués de presse publiés ces derniers mois : 

❖    Le racisme, un délit aux réalités quotidiennes – 10 août 2022

❖    61 ème anniversaire des Massacres du 17 octobre 1961 – 17 octobre 2022

❖    Insultes racistes à l’Assemblée nationale : le RN tombe le masque de la dédiabolisation – 4 novembre 2022

❖    Violences de l’extrême droite à Lyon : EELV demande l’action de l’Etat – 15 décembre 2022

❖    Chlordécone : un non-lieu qui aggrave un scandale néocolonial ! – 6 janvier 2023

❖    EELV attaque en justice le site internet “Europe Écologie Les Bruns”- 14 février 2023

Ces expressions publiques interviennent après que des premiers pas aient été pris en interne de notre parti pour structurer sa pensée antiraciste et aller plus loin dans les actions mises en œuvre jusque-là. Le Conseil Fédéral, lors de plusieurs votes sur la mandature précédente, a eu un rôle central dans la prise de conscience sur l’existence d’une zone du projet écologiste à  défricher d’urgence.

Ainsi, plusieurs motions permettent de retracer les différentes étapes qui ont permis de faire éclore une envie de s’armer concrètement sur l’antiracisme :

  • Motion “Agir contre le racisme et les discriminations à l’origine : pour un projet de cohésion sociale et républicaine”, adoptée lors du Conseil Fédéral des 30 et 31 janvier 2021,sur le besoin d’avoir un espace dédié pour travailler la lutte contre le racisme, trop souvent dévolue aux commissions Quartiers Populaires et Immigration, dont ce n’est pas le cœur de sujet, bien que certains liens sont parfois nécessaires
  • Mise en place du GT “Lutte contre l’antisémitisme”, votée par le Conseil Fédéral du 2 et 3 octobre 2021, visant à avoir des outils d’analyse, de formation et de lutte concrète contre ce racisme à l’histoire particulière, notamment en France, mais aussi à crédibiliser un discours écologiste envers les acteurs associatifs et de terrain qui œuvrent sur cette question
  • Mise en place du GT Antiracisme, votée lors du Conseil Fédéral des 1er et 2 octobre 2022, dont le but est de commencer u travail idéologique profond pour débuter la structuration d’un discours écologiste cohérent et unifié sur les thématiques antiracistes

La dernière étape de cette montée en puissance et de la mise au jour d’une volonté de traiter de manière prioritaire les thèmes liés au racisme, est sans conteste le vote de la motion ponctuelle “Pour un réveil éco-antiraciste chez EELV”, soumise au vote des adhérent.e.s lors du Congrès Fédéral décentralisé le 26 novembre et entérinée le 10 décembre 2022.  Cette motion, votée à plus de 76% nationalement, appelle la création d’une commission Antiracisme de plein droit et de plein exercice dans notre parti. De fait, c’est ce  pas décisif qui légitime le dépôt de la présente motion et permet de se donner les moyens de nous doter d’un espace de travail, de formation et d’échanges qui soit sanctuarisé et qui mène à bien cette mission ô combien importante.

Exposé des motifs

Dans sa marche vers la refondation et la réaffirmation dans les luttes contre les discriminations, Europe Ecologie Les Verts doit se doter d’une commission antiracisme. Il s’agit de mettre en place un outil qui serait un réservoir d’idées, une plateforme de production de ressources, une antichambre des actions et des mobilisations avec et pour ses élu.e.s mais aussi avec et pour les forces associatives mobilisées contre le racisme et l’antisémitisme.

La France, l’Europe et le monde sont sous la menace des populismes et d’une offre politique qui accuse l’Autre minoritaire et différent par sa “race’”, sa religion, sa couleur ou son origine d’être responsable de tous les maux. La xénophobie gagne les cœurs et les esprits tandis que les humanistes autrefois porté.es par la gauche conquérante et protectrice du principe d’Égalité sont divisé.es et leur empreinte sur les idées s’est délitée. La lutte contre l’institutionnalisation et la notabilisation de l’extrême droite en France qui menace le vivre ensemble est une priorité de l’écologie soucieuse du Vivant.

Les discriminations sont devenues systémiques. Des mécanismes produisent de multiples préjudices qui « font système » et dégradent les conditions de vie des groupes minoritaires. Cette dégradation touche aussi l’estime de soi, la confiance en soi et la perception individuelle des possibles. Les individus font d’abord le constat qu’ils sont désignés ou traités, de manière récurrente, en tant que membres d’une catégorie – dans laquelle, souvent, ils ne se reconnaissent pas. 

Nous devons mener le combat contre la domination d’un système rhétorique au profit d’une majorité brutale antiécologique qui œuvre méthodiquement à la disqualification des forces humanistes, inclusives et progressistes. Nous devons dénoncer l’hypocrisie et le fourvoiement des forces dites “républicaines” dans une course à la sauvegarde d’une nation fantasmée et à la promotion d’un grand Printemps universel. Or, comme l’énonce Vincent Geisser, « l’universalisme républicain […] a toujours renfermé une part d’ethnicité, supposée “universelle”, la francité ». Idéalisation de la « France éternelle», la francité fonctionnerait commeune ethnicité réputée universalisable. Unsous-produit en serait l’ethnicisation desminorités, réputées inaptes à entrer dans le « communautarisme républicain » (sic). Or les citoyens sont supposés égaux face à la Cité. Parler d’intégration, d’assimilation, suppose une inégalité de départ et démontre donc à ses yeux l’inanité de notre idéal républicain.

Le racisme a gagné une forme de légitimité car il a construit de nouveaux modes d’influence, il s’appuie sur des relais d’opinion puissants et a emprunté à la démocratie le langage dont il renie les pratiques par ailleurs. C’est un danger imminent pour nos modèles démocratiques face auquel il est urgent de savoir comprendre pour mieux expliquer, observer pour mieux déconstruire, débattre pour mieux proposer. L’antiracisme est le combat devant nous. Il s’impose à nous en tant qu’obstacle sur le chemin de la société juste, solidaire, sociale, sobre et respectueuse des libertés que nous appelons de nos vœux. 

En outre, la commission Antiracisme sera l’écrin qui doit favoriser l’inspiration collective aussi bien à l’échelle locale qu’européenne et internationale avec pour horizon la théorisation d’une proposition politique écologiste rénovée et déterminée à abolir toutes formes de hiérarchies entre les êtres vivants. C’est la première brique vers la conceptualisation d’un éco-antiracisme inclusif, articulé et construit avec des allié·e·s performant·e·s.

La lutte antiraciste n’est pas une démarche militante à part entière dans l’histoire de notre parti. Elle est un dénominateur porté avec détermination dans des combats à forte valeur sociale tels que la régularisation des sans-papiers, le droit de vote des étrangers et le droit au logement notamment. L’histoire nous enseigne que les écologistes ont très tôt affiché des convictions fortes, des oppositions claires et des propositions clairvoyantes face à la xénophobie. Alors pourquoi subsiste-t-il des malaises, des embarras, des accusations graves en racisme au sein même de notre parti ?

1983 – 2023, le 3 décembre prochain, nous aurons à commémorer les 40 ans de « La marche pour l’égalité et contre le racisme ». Cette marche est née à la suite de crimes racistes, en France. Plus de 100 000 personnes dans les rues de la capitale, la marche pour l’égalité, la marche aura pour effet la création de la Carte de résidence pour 10 ans. 

A ce jour, des marcheurs de l’époque ainsi que plusieurs collectifs s’activent l’élaboration d’initiatives mémorielles afin de relater et transmettre un pan de notre histoire nationale pour que les luttes antiracistes ne puissent tomber dans les mémoires de l’oubli.

Buts de la future commission Antiracisme

La commission antiraciste d’EELV sera le fer de lance d’un narratif qui réveillera les forces humanistes au sein et en dehors du parti. Il s’agit de mener la contre-offensive dans le débat public et de refuser la résignation face à la banalisation du discours raciste. Dans cet esprit, la commission devra :

  • Contribuer à la refondation du parti, à son réarmement doctrinal et à la réaffirmation de son ancrage dans des valeurs humanistes opposées aux discriminations. Mettre en place des pratiques porteuses d’égalité et d’exemplarité en son sein sur ces questions. 
  • Définir un nouveau narratif qui rapproche les combats en faveur du Vivant et ceux contre toutes formes de discriminations liées aux origines supposées
  • Promouvoir la transversalité avec d’autres commissions dans la lutte antiraciste. Formaliser des réponses collectives et concertées sur des thématiques confrontées aux discriminations telles que l’emploi, la formation, le logement, l’accès aux droits, l’école, la santé, la culture, l’immigration. Apporter une réflexion sur la montée des discours populistes en Europe et les avancées politiques des partis d’extrême droite dans le monde.
  • Nourrir et outiller les élu.e.s face à la montée des périls et des offensives racistes  à tous les échelons :
  • Ville de Lyon confrontée aux rassemblements des groupuscules néo-fascistes
  • Parlement européen face à la banalisation des discours populistes anti-migrants, anti-étrangers et défenseurs d’une “Europe-nation” chrétienne fantasmée prétendument menacée par le “Grand remplacement”
  • Accompagner et soutenir nos élu.e.es à l’Assemblée nationale par la rédaction de notes techniques et/ ou contextuelles. Être en capacité de leur donner des EDL via le travail sur les mots du racisme
  • Créer et diffuser un livret/webinaire à destination des élu.e.es en zone rurale qui sont confronté.s.es à la montée et à la nidification dans les exécutifs locaux de l’extrême droite
  • Organiser des temps de formation et d’échange au profit des adhérent.e.s par via des interventions issues du monde académique, de la recherche, du monde associatif en France et en Europe

Motion

Considérant, lors du Congrès national  de décembre 2022, l’adoption de la motion thématique “Pour un réveil éco-antiraciste au sein d’EELV” adoptée par 76,34% des suffrages exprimés,

Considérant les attendus de cette motion portant sur la création d’une commission thématique dédiée à la lutte antiraciste au sein d’EELV,

Le Conseil Fédéral propose :

Qu’une commission intitulée « Commission Antiracisme» soit créée au sein du parti EELV. L’entrée s’y fera par adhésion et elle sera dotée d’une liste de diffusion mail, de réseaux sociaux dédiés et d’un site web.

– Cette commission aura pour objet l’édiction d’une  ligne idéologique propre à EELV sur les questions liées au racisme, la lutte antiraciste et de créer des liens et des contacts réguliers avec les organisations antiracistes du mouvement social. Elle se fixe entre autres les objectifs suivants :

  • L’établissement d’une stratégie de formation en interne : l’objectif est que des outils et du temps soient consacrés à la formation de nos adhérent.e.s, cadres et élu.es sur le racisme. L’Antiracisme doit s’inscrire dans le plan national de formation présenté dans la feuille de route du Bureau Exécutif. Ce travail de formation doit être mené en lien avec les associations qui composent le mouvement antiraciste en externe du parti
  • L’établissement d’une stratégie institutionnelle et politique, pilotée par la Commission : cette stratégie doit permettre une action politique du parti permettant de mener la bataille culturelle pour une société antiraciste. Elle passe par un mobilisation, un agenda politique clairement identifié et une communication au service d’un débat antiraciste en externe
  • Une interpellation forte sur le sujet de l’extrême droite : participation au travail de la Commission de lutte contre l’extrême droite, pour déconstruire le discours fasciste et poursuivre la bataille politique dans l’espace public
  • La création de liens avec les associations antiracistes : le parti doit créer les conditions d’interventions d’associations et des militant.e.s antiracistes de la société “civile” pour participer activement à des mobilisations et événements contre le racisme :  SOS Racisme, Ligue des Droits de l’Homme, associations de l’antiracisme politique, Comité Vérité et Justice pour Adama,… Elles doivent aussi nous alimenter en formations sur des questions spécifiques
  • La mise en œuvre d’un travail parlementaire coordonné sur les questions de racisme : Qu’il s’agisse du Sénat, de l’Assemblée nationale ou du Parlement Européen, nos élu.e.s doivent être moteurs sur la lutte contre le racisme et porter des initiatives fortes, qu’il s’agisse de textes, d’interventions ou de mobilisations.

– La commission travaillera de manière transversale avec toutes les commissions concernées par le sujet de l’antiracisme

– La commission a vocation à pérenniser le travail engagé par le groupe de travail Antisémitisme et le Comité Antiracisme.

Unanimité pour

Annexe

Historique des positions internes et externes EELV sur le sujet de l’antiracisme

Depuis les années 1980, l’écologie politique est divisée tant sur l’importance que sur les moyens à accorder à la lutte contre le racisme. Pourtant, René Dumont écrivait dès 1980 que “ le développement ne tolère que ce qui lui ressemble, comme s’il était l’idéal suprême, la forme supérieure de la société humaine”. Et il ajoutait même que “le racisme anti-tiers-monde à l’égard des populations de couleur est encore trop répandu chez nous (…) les travailleurs immigrés sont méprisés quand ils ne sont pas maltraités et attaqués presque chaque jour : et nous sommes encore trop peu nombreux à protester, pour beaucoup cela paraît normal”.

Quelques années plus tard, en 1990 les écologistes ont été les premiers à critiquer l’instrumentalisation politique de l’association SOS Racisme par l’Élysée et le Parti socialiste. C’est une fois l’indépendance revendiquée par son président, Harlem Désir et contre les “idées molles” qu’un rapprochement avec Les Verts d’Antoine Waechter est observé. Andrée Buchmann, présidente nationale des élu·e·s locaux écologistes fait néanmoins remarquer que “le discours de SOS Racisme sur l’intégration est plus récent que celui des Verts”. Harlem Désir et d’autres “potes” de SOS Racisme avaient alors rejoint Génération Écologie dans la perspective des élections locales et européennes de 1993. Noël Mamère déclarait à cette occasion que ce choix: “participe à la dynamique du rassemblement de ceux qui, ensemble, cherchent une nouvelle définition de l’action politique et veulent construire une génération de la fraternité”. Harlem finit par s’éloigner de GE reprochant au Président de l’époque, Brice Lalonde, de ne pas avoir appelé à la mobilisation contre les lois Pasqua”.

Dans son programme intitulé “Bien Vivre” des élections de 2017, EELV dénonce “les discriminations en tout genre, le sentiment d’être rejeté et l’absence de perspectives peuvent constituer un terreau favorable à la réception des discours radicaux” et appelle à “lutter contre le racisme et l’islamophobie ; l’Etat doit donner l’exemple avec une fonction publique et une police ouvertes à la diversité culturelle”. En 2022, notre programme annonce vouloir lutter concrètement contre le racisme en luttant contre les messages de haine dans les médias et en favorisant “l’accès à l’emploi en rendant obligatoire l’anonymisation des CV et en instaurant des formations obligatoires sur l’inclusion et la diversité pour toutes les personnes souhaitant créer une entreprise et dans les structures existantes. Ces formations seront renouvelées régulièrement.

La lutte antiraciste n’est pas une démarche militante à part entière dans le parti. Elle est un tout porté avec détermination dans des combats à forte valeur sociale tels que la régularisation des sans-papiers, le droit de vote des étrangers et le droit au logement notamment. Dominique Voynet dans le gouvernement Jospin de 1997, Esther Benbassa au Sénat au début des années 2010 ou les collectifs pour le droit au logement ont porté une parole écologiste antiraciste incarnée dans des combats d’accès au droit pour les plus fragiles et la promotion à l’Égalité pour tout·e·s. Ces luttes sont inscrites dans l’ADN du parti mais elles sont menacées par un racisme endémique face auquel il faut formuler une contre-proposition forte.

L’histoire nous enseigne que les écologistes ont très tôt affiché des convictions fortes, des oppositions claires et des propositions clairvoyantes face à la xénophobie. Alors pourquoi subsiste-t-il des malaises, des embarras, des accusations graves en racisme au sein même de notre parti ?

Une motion du Conseil fédéral du 3 février 2021 observe : « Même quand la sociologie des adhérent·e·s d’EELV affiche une diversité sociale et ethnique, elle a du mal à lui faire une place au niveau des cadres du parti. EELV prête ainsi le flanc aux critiques, et ne se démarque pas d’une sorte « d’écologie des blancs ». Il existe un indéniable manque de diversité dans ses instances dirigeantes. Comment porter un projet de transformation sociale, écologique et inclusif, défendre la justice sociale et climatique, sans être en capacité de présenter un visage conforme à nos revendications ? Comme on ne peut revendiquer le féminisme sans les femmes, on ne peut lutter contre le racisme sans les personnes concernées ». La lucidité nous oblige à reconnaître que la lutte contre le racisme mobilise peu, ou moins que d’autres sujets de société. En témoignent la longue inactivité puis la disparition de la commission de lutte contre l’extrême-droite. Au jour où 89 élus RN siègent à l’Assemblée nationale et où cette commission aurait pu porter les valeurs universalistes qui sont les nôtres, cela doit toutes et tous nous interroger.

Pour beaucoup d’entre nous, la certitude de ne pas être raciste paraît suffisante. Cela ne peut plus être le cas. Nous devons nous engager résolument, clairement, activement dans la lutte antiraciste.

Pour ce faire, il nous revient d’une part de reconnaître l’existence d’un racisme systémique et ses effets, et, d’autre part, d’agir dans notre propre mouvement et nous interroger sur nos freins internes, nos pratiques.

Bibliographie sur l’antiracisme politique et articles de presse

Une liste non exhaustive des livres références autour de la question antiraciste :

  • Frantz Fanon, “Peau noire, Masques Blancs” aux Éditions Points
  • Emmanuel Debono, “Aux Origines de l’Antiracisme, la LICRA, 1927-1940” chez CNRS Editions
  • Ibram X Kendi, “Comment devenir antiraciste”, Les Editions de l’Homme
  • Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Le racisme en images. Déconstruire ensemble, 240 p., La Martinière, 2021
  • Michel Prum (coordination), “Exclure au nom de la race”, Editions Syllepse
  • Michel Prum (coordination), “La Peau de l’Autre”, Editions Syllepses
  • Assa Traore Geoffroy de Lagasnerie, “Le combat Adama Traoré, éditions Stock
  • Colombe Schneck, “Nuits d’été à Brooklyn”, éditions Stock
  • Lien Sciences po :”Racisme et multiculturalisme, https://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/cahier.20.pdf
  • Pierre-André Taguieff, “L’antiracisme devenu fou – Le « racisme systémique » et autres fables”, éditions Hermann, 2021
  • –       Fabrice Dhume, Xavier Dunezat, Camille Gourdeau, Aude Rabaud, “Du Racisme D’État En France ?” Éditions au bord de l’eau, 2017
  • Boris Vian, “J’irai cracher sur vos tombes”, éditions du Scorpion, 1946
  • “Vivant, Liberté, Égalité, Fraternité, Biodiversité, Projet pour une République écologique”, Paris : Les Petits Matins, 2022
  • “Bien Vivre, Autonomie, Dignité, Solidarités”, Les Petits Matins, 2017
  • Sara Mazouz, “Race, in La Société qui vient”, Didier Fassin (dir), 2022, pp. 792-807. ; Christelle Hamel,Discriminations, in La Société qui vient”, Didier Fassin (dir), 2022, pp. 613-630. ;
  • Thomas Piketty, “Mesurer le racisme vaincre les discriminations”, Seuil Libelle, 2022.
  • “L’histoire de l’esclavage et de la traite négrière” sous la direction de Marc Cheb Sun -Librio

Les films

  • Venus noire, réal. Abdellatif Kechiche, 2010

Musiques

  • Voilà, voilà, Rachid Taha,1993
  • 11min30 contre les lois racistes, chanson rap collective, 1997
  • L’écologie « Sauvons la Planète », groupe rap Assassin, 1989
  • “Douce France” , Carte de séjour

Retour sur les motions adoptées par le Conseil fédéral d’Europe Écologie Les Verts des 1er et 2 avril 2023