Samedi 11 février dernier, des élu·es, sympathisant·es et adhérent·es d’Europe Écologie Les Verts sont parti·es à la rencontre des habitant·es du quartier Grand Garros à Auch, dans le Gers. L’objectif ? Établir un premier contact avec ces personnes afin de parler écologie, dans ce quartier en voie de désenclavement représentant 10% de la population du chef-lieu et impacté par des conditions de vie difficiles.

En effet, dans le cadre des États Généraux de l’Écologie, nous souhaitons nous renouveler, nous refonder. Pour toutes les personnes ayant un bout d’écologie dans un coin de leur tête, pour cette classe écologique qui n’a pas encore conscience d’elle-même : nous allons créer un grand mouvement de l’écologie, fédérateur, démocratique et populaire ! Pour cela, un questionnaire ainsi qu’un cahier de doléances et des ateliers ont été mis en place sur tout le territoire afin d’échanger sur le renouveau de l’écologie politique, de partager sa vision d’une société plus désirable et d’imaginer de nouveaux modes d’engagements pour la faire advenir.

“Nous avons été agréablement surpris : contrairement à ce que nous pouvions penser auparavant, non, la question écologique ne les dépasse pas !”

Fatma Adda, secrétaire départementale d’EELV, a décidé de partir à la rencontre des habitant·es de ce quartier populaire afin qu’ils et elles puissent exprimer leur sensibilité écologique, leurs attentes mais aussi leurs revendications en la matière. “Nous devons aborder cette population différemment” nous confie Fatma Adda, “certain·es n’ont pas accès aux outils numériques, d’autres ne font pas de l’écologie leur priorité pour des questions financières et de temps”. Au-delà de l’important dialogue, les habitant·es ont été invité·es à remplir le questionnaire en ligne et “rares sont les personnes qui n’ont pas voulu répondre au questionnaire. Nous avons eu très peu de refus”. De plus, les personnes rencontrées étaient ravies d’être écoutées “hors des élections politiques” et de pouvoir s’exprimer, nous rapporte Fatma Adda. Jeunes comme moins jeunes se sont prêtés au jeu et ont apporté des “réponses très intéressantes”.

La prochaine étape ? L’organisation d’un atelier avec ces mêmes personnes, pour aller encore plus loin dans la réflexion.