Il y a trois mois, Salah Hamouri , qui a la double  nationalité  palestinienne et française, a été convoqué au ministère de l’Intérieur israélien où on lui a signifié  la révocation de son permis de résidence permanente à Jérusalem-Est . C’est une nouvelle menace à l’encontre de cet avocat qui a consacré sa carrière à défendre la cause des droits humains. Son travail lui a déjà valu de nombreuses incarcérations, ainsi a-t-il passé plus de 7 ans de prison en Israël.

Depuis 1967, Israël méconnaît la loi internationale qui fait de la ville de Jérusalem la capitale de deux Etats. Cette situation ratifiée par la résolution 476 du Conseil de sécurité en 1980 n’a jamais été respectée. La construction du mur, les barrières entre l’est et ouest, l’extension des colonies et l’expulsion de nombreuses et nombreux palestinien.nes de leurs maisons se poursuivent depuis et rendent la vie des familles palestiniennes extrêmement précaire.

Salah Hamouri souhaite continuer à se battre contre l’injustice qu’il subit à nouveau. 

EELV apporte tout son soutien à ce combat légitime et conforme au droit international. 

EELV demande au gouvernement français de continuer à réclamer la levée de  l’injonction envers Salah Hamouri afin qu’il puisse vivre avec sa femme, de nationalité française, et son fils, dans la ville qui l’a vu naitre, comme tous les palestiniens en ont le droit.

Alain Coulombel et Eva Sas, porte-paroles
La Commission Transnationale d’EELV