Le 20 novembre est la journée internationale du souvenir trans (« transgender day of remembrance » ou TDoR), en mémoire des victimes de la transphobie, qu’elles aient été enfermées, expulsées, assassinées ou poussées au suicide en raison de préjugés sur leur identité ou expression de genre, souvent dans un cumul de vulnérabilités du fait de leur âge, de la précarité administrative, du travail du sexe ou bien encore de leur état de santé.

En France, cette année encore, nous avons pleuré Tal Piterbraut-Merx, de Mirza-Hélène Deneuve, de K. GRIGNON, de FOIN dit Bobby Melon et sans doute de beaucoup d’autres, invisibilisé·es jusque dans leur mort.

Europe Ecologie-les Verts s’associe à cette commémoration et s’inquiète de la montée en puissance dans l’espace public d’un discours idéologique authentiquement transphobe. Les écologistes invitent ainsi tous les acteurs et les actrices du débat public à être particulièrement vigilant·es sur la façon dont les questions trans sont abordées dans les événements qu’ils et elles organisent ou accueillent dans leurs structures. Il ne peut pas y avoir de « débat » sans une représentation équilibrée des différents points de vue. Il n’y a pas de « débat » quand les arguments s’appuyant sur des contre-vérités ou des intox. Les personnes trans ne doivent pas faire l’objet de débat,ce sont leurs identités. Organiser un débat autour de questions aussi existentielles que celles liées à la transidentité implique des responsabilités qu’il faut assumer car la transphobie tue notamment en poussant en suicide.

Europe Ecologie Les Verts réaffirme sa solidarité avec les personnes trans et son engagement pour le respect de leurs droits et appelle ses militant-es et élu-es à participer aux cérémonies de commémoration qui auront lieu dans diverses villes de France.

Chloé Sagaspe et Alain Coulombel, porte-parole
Les commissions LGBTQIA+ et féminisme