Aujourd’hui est le « jour du dépassement » : le jour de l’année à partir duquel nous avons consommé depuis le premier janvier plus de ressources que ce que la planète peut lui fournir en un an. Cette date symbolique permet de prendre conscience de la démesure et le caractère prédateur de de nos activités humaines. 

La crise sanitaire et ses conséquences ont retardé cette échéance qui d’ordinaire ne fait que s’avancer année après année. En 2019, c’était le 29 juillet.

Pourtant, le gouvernement n’a tiré aucune leçon de la crise que nous venons de traverser et que nous traversons encore. Ses décisions anti-écologiques, ses subventions sans contrepartie sociale ou environnementale, ne font que prolonger le pire du monde d’avant alors que nous avons la nécessité de changer notre manière d’habiter la planète.

Pourtant, des leviers d’action existent : isoler les bâtiments, se nourrir localement, produire plus près, développer les énergies renouvelables, encourager les modes de déplacement doux ou collectifs… Ce sont les solutions que les écologistes portent depuis longtemps, qui sont attendues par les citoyen-ne-s, et qu’il est urgent de mettre en oeuvre. 

Ce « jour du dépassement » doit nous alerter. Nous vivons dans une société de « consumation » qui épuise les ressources de la planète sans améliorer notre bien-être. Il est temps de changer de modèle et de préserver l’avenir.

Éva Sas et Alain Coulombel, porte-paroles