Le vendredi 3 janvier, alors que Cédric Chouviat, chauffeur livreur, circule à scooter, il est contrôlé par une patrouille de quatre policiers. L’interpellation tourne mal, plaqué au sol par les policiers après une clef d’étranglement, Cédric Chouviat meurt d’une asphyxie avec fracture du larynx.  « L’autopsie confirme ce que la famille dit depuis le début, c’est-à-dire que Cédric Chouviat est décédé d’une asphyxie », explique l’avocat tout en précisant que « la fracture du larynx témoigne de la violence de l’intervention policière. C’est une mort atroce et extrêmement violente ». Cédric Chouviat est la troisième victime d’une intervention policière en à peine plus d’un an, après celle de Zineb Redouane, tuée à sa fenêtre à l’occasion d’une manifestation à Marseille, et Steve Maia Caniço, retrouvé noyé dans la Loire, et après Amada Traoré, 24 ans, décédé lors de son interpellation en 2016.

Cette situation est inadmissible dans une démocratie et il n’est pas normal qu’on puisse mourir en France au cours d’un simple contrôle policier.

EELV rappelle qu’en 2011, l’ONG Amnesty International alertait déjà sur la dangerosité de certaines pratiques d’immobilisation comme le plaquage ventral, interdit en Belgique ou en Suisse.

EELV s’associe à la douleur des parents et demande l’interdiction de toutes ces techniques dangereuses d’interpellation. Il est temps d’en finir avec les violences et l’impunité policières, encouragées par le gouvernement et le pouvoir en place.

Photo ©Pierre Selim