EELV se félicite de l’adoption définitive de la proposition de loi relative aux indicateurs de richesse alternatifs au PIB, suite au travail au long cours de la députée écologiste Eva Sas.

Cette mesure de prise en compte de nouveaux indicateurs de richesse dans la définition et l’évaluation des politiques publiques est pour les écologistes essentielle : les limites du produit intérieur brut, alpha et oméga de la vision court-termiste du décideur politique, sont depuis longtemps soulignées.

La destruction environnementale, la pollution, l’augmentation des inégalités peuvent contribuer à augmenter la production nationale, et ainsi le PIB et la croissance, les déconnectant des réels besoins de nos concitoyens et du progrès écologique et social de l’ensemble de la société.

Ces nouveaux outils de mesures permettront de contribuer à mieux définir et évaluer la qualité de vie, le bien-être des populations et l’indispensable cause environnementale dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Il s’agit aujourd’hui d’une victoire -autant culturelle que politique- des écologistes.

Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux