Depuis quelques jours, les mobilisations contre la loi El Khomri se développent et se transforment en Nuit Debout et occupations pacifiques de places à travers la France.

Ces rassemblements pacifiques, ouverts et populaires visent à réinvestir l’espace public pour échanger et débattre pour libérer une parole citoyenne jugée inaudible dans les cadres étriqués de la représentation politique traditionnelle.

Les écologistes ne peuvent que se réjouir de cette volonté de réappropriation citoyenne des places et de la démocratie.

Aussi, EELV appelle les maires et préfets à autoriser, soutenir et favoriser ces rassemblements à travers le pays :

On ne peut déplorer l’abstention les soirs d’élections et vouloir empêcher les citoyens de s’emparer de la chose publique.

Cette mobilisation pacifique et démocratique ne rend que plus insupportables les violences policières qui se multiplient à mesure que le gouvernement s’enferre dans la défense d’une loi travail  licenciements de régression sociale rejetée par l’opinion.

Le ministère de l’intérieur doit rendre compte de ces violences qui touchent également les manifestants écologistes (donc pacifiques) qui entendent bloquer le sommet des pétroliers off shore à Pau.


Sur la loi dite travail licenciements

Plutôt que le copier-coller du cahier des charges du MEDEF, avec des logiques de flexibilité profondément inhumaines et inefficaces, les écologistes préfèrent une logique de progrès social et de vivre-mieux par la réduction du temps de travail, l’instauration du revenu de base permettant d’assurer la dignité de chacun avec le lancement d’une étude de faisabilité, la création d’un million d’emploi par la transition écologique et des droits supplémentaire à la formation tout au long de la vie.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

nuitdebout2

photo : Julien Bayou